S'engager: Climate adaptation policies: local, national, and international

L’Agenda 2030 pour le développement durable est un plan d’action des Nations Unies en faveur des populations, de la planète et de la prospérité (aussi connu comme les 3 P). Les 17 Objectifs du développement durable (ODD) de l’Agenda et leurs 169 cibles témoignent de l’ampleur et de l’ambition du programme. Les ODD représentent un cadre global de développement durable. Les objectifs globaux identifient des cibles visant à accompagner les pays dans l’élaboration et l’application de leurs plans de développement nationaux.

Les ODD sont un appel universel à l’action pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir que toute personne jouisse de la paix et de la prospérité. Sans une action urgente pour le climat (ODD 13), il sera impossible d’atteindre les autres ODD d’ici 2030.

Tous les ODD sont intimement liés à l’ODD 13 sur l’action climatique. Si le changement climatique n’est pas stoppé, l’ensemble de l’agenda est menacé.

Le graphique 2 illustre l’impact du changement climatique sur les autres ODD.

1. No poverty 2. Zero Hunger 3. Good health and well-being 4. Quality Education 5. Gender Equality 6. Clean Water and sanitation 7. Climate Action

1. No poverty

Sans une action urgente, l’impact du changement climatique pourrait pousser 132 millions de personnes supplémentaires vers la pauvreté d’ici 2030.

2. Zero Hunger

Le changement climatique fait peser de graves et directes menaces sur la sécurité alimentaire et pourrait pousser 600 millions de personnes de plus vers la malnutrition d’ici 2080. D’ici 2080, la surface des terres inadaptées à l’agriculture en Afrique subsaharienne pourrait augmenter de 30 à 60 millions d’hectares à cause des aléas climatiques et de contraintes liées aux sols et aux terrains.

3. Good health and well-being

Le changement climatique affecte les déterminants sociaux et environnementaux de la santé : un air propre, une eau potable, une alimentation suffisante et un abri sûr. Entre 2030 et 2050, le changement climatique pourrait causer environ 250 000 décès supplémentaires pour cause de malnutrition, de paludisme, de diarrhée ou de stress thermique. Les préjudices directs pour la santé sont estimés entre 2 et 4 milliards de dollars (USD) par an d’ici 2030.

4. Quality Education

L’exposition des enfants aux chocs climatiques, tels que la sécheresse et les inondations, a un impact variable sur leur développement, affectant la nutrition et l’accès à l’éducation. Leur processus d’apprentissage en est affecté, particulièrement chez les enfants les plus pauvres.

5. Gender Equality

Les femmes sont confrontées à un vaste ensemble de discriminations en lien avec la distribution des biens, des services et de l’information tels que l’accès à : des terres sûres et adaptées, au crédit, l’éducation et la formation, des opportunités d’emploi, la mobilité, les services d’information du marché et du climat, les données et les technologies. Elles sont moins susceptibles d’accéder à l’information et au soutien nécessaires à mieux faire face aux impacts du changement climatique.

6. Clean Water and sanitation

Plus de 2 milliards de personnes vivent dans des pays où sévit un fort stress hydrique. Il est probable que cette situation empire, alors que la population et les besoins en eau augmentent, et que les impacts du changement climatique s’accélèrent. Selon le scénario actuel, la rareté de l’eau dans certaines régions arides et semi-arides entrainera le déplacement d’entre 24 et 700 millions de personnes d’ici 2030. De plus, à la suite de catastrophes naturelles liées au climat, les femmes et les filles manquent souvent d’un accès sûr et adapté à des services d’hygiène menstruelle.

7. Climate Action

L’impact climatique associé aux autre ODD rappelle qu’il est essentiel de prendre des mesures urgentes et ambitieuses. L’une des cibles de l’ODD 13 est de renforcer la résilience et les capacités d’adaptation aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles partout dans le monde.

Faire face à la crise climatique nécessite des actions nationales et régionales ainsi qu’une coopération internationale. Des mesures doivent être prises pour faire suffisamment baisser les émissions et pour assurer la résilience des sociétés. À cause du caractère global du changement climatique, une coopération et une réglementation mondiales sont nécessaires.

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) joue un rôle majeur dans la constitution d’un cadre politique et d’objectifs globaux ouvrant la voie à un programme et des actions nationales pour le climat.

La CCNUCC est un cadre politique clé et l’Accord de Paris adopté en 2015 représente son outil universel d’application. Le processus qui accompagne la mise en œuvre de l’Accord de Paris s’est divisé en plusieurs étapes au fil du temps. La Conférence des Parties (COP) en représente le principal évènement annuel. Des sessions préparatoires destinées aux gouvernements et aux entités dédiées s’intéressent à des thèmes spécifiques (l’adaptation, la finance, le renforcement des capacités, l’atténuation, les pertes et dommages). Les Parties à la Convention se réunissent tous les ans depuis 1995 et évaluent les avancées du processus de lutte contre le changement climatique.

L’objectif de la Convention est de stabiliser les émissions de Gaz à effet de serre (GES) «à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique.» La Convention déclare : «il conviendra d’atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre durablement.»

Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP)

La COP se réunit tous les ans. Elle représente la plus grande instance décisionnelle de la CCNUCC. L’ensemble des 198 parties à la Convention y sont représentées. À cette occasion, les États évaluent la mise en œuvre de la CCNUCC et des autres instruments juridiques adoptés par la COP, tels que l’Accord de Paris. La COP transmet les décisions prises par les gouvernements dans le but d’encourager la mise en application de la Convention, y compris des accords institutionnels et administratifs.

La frise chronologique en graphique 3 montre l’évolution des décisions liées à adaptation prises dans le cadre de la CCNUCC. Au début de la CCNUCC, l’adaptation était modérément prise en compte. Il était demandé aux Parties de transmettre leurs évaluations de l’impact du changement climatique afin de montrer le besoin d’adaptation dans leurs communications nationales.

Le Troisième rapport d’évaluation du GIEC de 2001 (en anglais) démontre que l’atténuation ne peut à elle seule répondre au changement climatique, et que l’adaptation est essentielle. Les parties ont alors commencé à prévoir et à mettre en œuvre des actions d’adaptation. Les Pays les moins avancés (PMA) ont été soutenus dans leur préparation et leur mise en œuvre du Programme d’action national aux fins de l’adaptation (PANA) visant à planifier et appliquer des actions immédiates d’adaptation.

En 2010, des Parties ont rappelé que l’adaptation doit avoir le même niveau de priorité que l’atténuation, et ont élaboré plusieurs mécanismes pour s’en assurer. En 2013 ont été lancés des travaux d’acquisition de connaissances et d’amélioration de la coordination pour l’adaptation, qui ont mené à l’Accord de Paris.

L’Accord de Paris

L’Accord de Paris représente le premier accord sur le climat établissant des obligations partagées par tous les États (sauf en ce qui concerne la fourniture d’un soutien financier, obligation des pays développés uniquement). Il a été adopté lors de la COP21 de décembre 2015 et est entré en vigueur en novembre 2016.

Avant 2015, des négociations avaient porté sur l’élaboration d’un accord sur le changement climatique, mais avaient obtenu des résultats inégaux. Le Protocole de Kyoto (en anglais), adopté en 1997, visait à appliquer des objectifs de réduction des émissions contraignants, mais avait subi plusieurs revers, et avait échoué à atteindre ses objectifs. En décembre 2009 à Copenhague, les Parties avaient échoué à se mettre d’accord sur un nouvel accord.

L’objectif de l’Accord de Paris est de maintenir l’augmentation des températures largement en-dessous de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en s’efforçant de la limiter à 1.5 °C. L’Accord s’intéresse à l’adaptation au changement climatique, au soutien financier et à d’autres mécanismes d’aide aux pays en voie de développement, au transfert de technologies et au renforcement des capacités, ainsi qu’aux pertes et dommages.

Pour inciter à l’action, l’Accord de Paris exige des Parties la transmission de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), mise à jour tous les 5 ans. La CDN est un plan d’action climatique visant à réduire les émissions et à s’adapter aux impacts du changement climatique. En 2023, puis à nouveau cinq ans plus tard, les gouvernements feront l’inventaire de leurs actions afin d’évaluer le niveau d’avancement général vers la réalisation des objectifs de l’Accord. Cet « inventaire global » régulier sert de base lors de la nouvelle mise à jour des CDN.

Comme jeunes défenseur.euse.s du climat, vous devez connaitre les différents aspects des politiques nationales d’adaptation, afin de comprendre les processus et les manières de vous impliquer. Cela vous aidera à prendre part à la constitution de programmes et de stratégies nationales d’adaptation au changement climatique.

Les Contributions déterminées au niveaux national (CDN)

Comme évoqué plus haut, une CDN est un plan d’action climatique national visant à réduire les émissions et à s’adapter aux impacts du changement climatique. Les gouvernements remettent leurs CDN mise à jour au Secrétariat de la CCNUCC tous les 5 ans. Généralement, les CDN comprennent des informations de haut niveau sur les impacts du changement climatique et les priorités d’adaptation et d’atténuation attendus, ainsi que des objectifs de réduction pour chaque pays.

Il est important de savoir quand ces remises sont faites. Elles représentent pour vous une opportunité d’en savoir plus sur les CDN et sur les politiques que vous souhaitez voir appliquer au niveau national et international (voir Image 5 sur la chronologie des CDN). Pour en savoir plus sur la remise de CDN de votre pays, consultez le CDN de l’ONU (en anglais).

Programmes d'action nationaux aux fins de l'adaptation (PANA)

Un Programme d’action national aux fins de l’adaptation (PANA) est un processus d’identification d’actions prioritaires pour faire face aux besoins urgents d’adaptation (ceux dont un éventuel report augmenterait la vulnérabilité d’un pays en particulier). Les PANA sont destinés au «pays les moins avancés» (PMA) afin de les soutenir dans la lutte contre les défis du changement climatique, étant donné leur vulnérabilité élevée. (Vous pouvez consulter les PANA existants sur le site Internet de la CCNUCC) en anglais).

Les Plans nationaux d’adaptation (PNA)

En plus des PANA, les PMA ont élaboré (ou élaborent) des Plans nationaux d’adaptation (PNA). Ces documents stratégiques complètent les PANA. Ils répertorient les priorités d’adaptation d’un pays à moyen et long terme, ainsi que les stratégies de mise en œuvre et de suivi.

La structure et la forme d’un PNA dépendent du pays. Il peut comprendre des plans sectoriels ou locaux de réponse aux besoins d’adaptation. Tous les PNA comprennent des informations concernant les impacts futurs du changement climatique et les priorités d’adaptation.

Communications nationales

Afin de suivre l’avancement des actions climatiques des États, la CCNUCC demande à un groupe de pays connus comme les Pays non visés à l’annexe I (pour la plupart des pays en développement) de lui remettre des rapports périodiques (les Communications nationales).

Ces rapports mettent l’accent sur les priorités de développement, les objectifs et les circonstances locales, y compris les actions en cours et les actions nécessaires à la réalisation des objectifs d’adaptation et d’atténuation ainsi qu’aux objectifs de la Convention.

Ces pays doivent remettre leurs rapports dans les trois années suivant leur ratification de la Convention, puis tous les quatre ans. La plupart des pays africains ont déjà remis au moins une Communication nationale. (Toutes les Communications nationales sont accessibles sur le site Internet de la CCNUCC) (en anglais).

Si les pays africains disposent de leurs propres processus et programmes d’adaptation, il existe aussi des stratégies pour le continent et pour certaines régions.

Agir sur les politiques, anticiper les actions à prendre sur le changement climatique et se préparer à ses effets est indispensable autant au niveau mondial que national. L’adaptation au changement climatique dépend du contexte, et l’action locale est donc fondamentale.

Si les provinces ou les districts prennent des décisions de planification et d’investissement, et même si celles-ci ne sont que la mise en œuvre de programmes nationaux, certaines sont intelligentes face au climat alors que d’autres le sont moins. Au Kenya, les politiques face au changement climatique et les politiques environnementales du comté de Bungoma (en anglais), élaborées en 2020, représentent un bon exemple de politiques locales d’adaptation.

Il existe de nombreuses manières de s’engager dans l’élaboration de politiques d’adaptation et de se faire entendre.

YOUNGO: porter la voix des jeunes lors des négociations internationales sur le climat

Si vous avez envie de vous impliquer dans le processus de la CCNUCC, consultez YOUNGO, l’organe officiel de la CCNUCC pour les jeunes et les enfants. Ce réseau mondial de jeunes activistes (jusqu’à 35 ans) et d’ONG pour la jeunesse agit pour des politiques intergouvernementales luttant contre le changement climatique, et aide les jeunes à devenir des leaders et s’exprimer formellement dans le processus de la CCNUCC.

YOUNGO comporte des groupes de travail qui s’intéressent entre à différents aspects des négociations de la CCNUCC. Ils visent à garantir que le point de vue des jeunes et des générations futures sont pris en considération dans les processus internationaux de prise décision. Les membres de YOUNGO réalisent des observations et des comptes rendus sur les négociations sur le climat et les implications de leurs conclusions.

Chaque année, YOUNGO prépare et accueille la Conférence de la jeunesse (COY), qui a lieu juste avant la COP, dans le pays hôte. La COY prépare les jeunes à leur participation à la COP.

L’adhésion à YOUNGO est gratuite. Vous pouvez adhérer grâce au formulaire d’adhésion YOUNGO.

Le saviez-vous ? Vous pouvez vous impliquer dans la COP sans vous y rendre

En tant que jeune défenseur ou défenseuse du climat, vous n’avez pas forcément les moyens ou la possibilité de vous rendre à la COP annuelle. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas y participer. Il existe de nombreuses manières d’agir sur le principal évènement mondial sur le changement climatique. Pour participer, vous pouvez:

• Partager à l’avance des documents de positionnement avec les décisionnaires ou les médias.
• Demander à rencontrer la délégation avant la COP afin d’expliquer les positions et les demandes de votre organisation.
• Émettre des suggestions concrètes à propos du texte des négociations sur lequel travaillent les gouvernements.
• Aborder les législateur.rice.s via les réseaux sociaux.
• Participer aux marches et aux manifestations qui ont souvent lieu pendant ou autour de la COP.

Young Climate Activists participating in a climate march in Germany. Credit: CARE/Christoph Heinrich.

Civil society action at COP27. Credit: UNFCCC/Kiara Worth.

COP27 side event presentation: capacity-building for youth on leadership and adaptation. Credit: Global Center on Adaptation.

Les programmes et les politiques de lutte contre le changement climatique et pour l’adaptation à ses impacts coutent tous très cher. Par exemple, les dépenses liées aux efforts mondiaux d’adaptation pourraient s’élever à 140 à 300 milliards de dollars par an dans les années 2030, et jusqu’à 500 milliards par an dans les années 2050.

Si des fonds sont nécessaires à l’adaptation, de larges investissements dans la technologie et les infrastructures sont aussi nécessaires pour réduire les émissions. L’argent investi dans les efforts d’adaptation et d’atténuation du changement climatique est appelé finance climatique. Il est issu de sources de financement publiques, privées et alternatives.

La CCNUCC, le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris invitent les pays développés à fournir une assistance financière aux pays en voie de développement en faveur de l’action, de l’adaptation et de l’atténuation climatiques. Le financement destiné à l’adaptation internationale des pays en voie de développement continue de croitre. Il a atteint 28,6 milliards en 2020 et représente 34% de la finance climatique totale apportée aux pays en développement en 2020. Il reste pourtant un immense écart financier.

Le PNUE estime que, pour les pays en développement, les fonds nécessaires au financement de l’adaptation pourraient être 10 fois plus importants que les fonds actuels. On appelle cette différence entre les fonds nécessaires et ceux disponibles pour les pays en développement l’ «écart financier de l’adaptation».

Fonds pour l’adaptation

Il existe plusieurs types de fonds dédiés au soutien à l’adaptation. Pour en savoir plus sur les six types de fonds principaux et leurs montants respectifs, consultez le site Internet interactif de Climate Funds Update. (En anglais)

Pour un aperçu des principaux fonds pour l’adaptation et de leurs émetteurs et destinataires, consultez le rapport Climate Finance Thematic Briefing: Adaptation Finance. (En anglais) Ce document, parmi d’autres, est disponible sur le site Internet de Climate Funds Update.

Le Fonds vert pour le climat

Le Fonds vert pour le climat (GCF) a été constitué en 2010 pour encourager à un «changement de paradigme en faveur de moyens de développement à plus faibles émissions et résilients au climat, par l’accompagnement des pays en développement dans la limitation ou la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et leur adaptation à l’impact du changement climatique.»

Le GCF est le principal fonds pour le climat dans le monde, et représente un maillon essentiel de l’Accord de Paris. Il accompagne les pays en voie de développement dans leur réalisation des ambitions de leurs CDN. Son mandat est d’assurer un équilibre de 50/50 entre atténuation et adaptation dans l’attribution de ses fonds aux pays en développement. Étant donné l’urgence et la gravité de la crise climatique, le GCF a vocation à représenter une contribution ambitieuse pour réponse globale et uniforme au changement climatique.

S’il existe différents mécanismes financiers pour le climat, ceux-ci font face à plusieurs difficultés d’accès. Un rapport de l’ IIED de 2021 (en anglais) témoigne des difficultés suivantes :

1. L’équilibre dans la finance climatique n’est pas conforme à l’Accord de Paris.

La finance de l’adaptation ne représente que 20 % des flux financiers généraux pour le climat. Seule une fraction de la finance climatique est attribuée aux PMA et aux Petits États insulaires en développement (PEID). Parmi les fonds attribués aux PMA, plus de la moitié sont des prêts. En même temps, moins de 10 % de la finance climatique globale est destinée à l’action locale.

2. La finance de développement elle-même est rare, notamment dans le contexte de pandémie de COVID-19.

Même en l’absence de pandémie, on estime à 1000 milliards de dollars le montant nécessaire aux ODD, c’est-à-dire une augmentation de 750 % par rapport aux niveaux actuels. Actuellement, à peine plus de la moitié de l’Aide publique au développement (APD) est en adéquation avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Comment les jeunes peuvent s’impliquer dans la finance climatique

Comme nous l’avons dit, il est nécessaire d’augmenter le financement destiné à l’adaptation au changement climatique. Il est important que les jeunes travaillant construire un avenir meilleur par l’action climatique comprennent et s’impliquent dans la finance climatique. Vous pouvez y arriver de différentes manières:

• En créant une plateforme de mise en réseau des jeunes engagé.e.s dans l’action climatique et en les aidant à organiser des projets communautaires et à participer à l’élaboration de projets d’adaptation au changement climatique au niveau national, régional et local.
• En observant comment est dépensée la finance pour l’adaptation au changement climatique dans votre pays. Cela implique d’observer le ratio adaptation/atténuation, d’identifier les bénéficiaires et si les projets sont respectueux des droits des communautés locales. Le site Internet de Climate Funds Update est un bon outil de suivi de la finance climatique, ainsi que le GCF. Si la finance climatique passe par des organisations non-gouvernementales, vous pourrez savoir comment les fonds sont utilisés, si l’organisation accepte de partager ces données ou si elles sont accessibles gratuitement. Une fois que vous savez où ont lieu les projets d’adaptation, vous pourrez organiser des visites de terrain pour en faire le suivi et l’évaluation. Vous pourrez ensuite vous impliquer dans les communautés et voir si elles bénéficient des projets et si leurs droits sont respectés. (Note: pour ce faire, vous devrez d’abord obtenir l’accord des organisations qui appliquent les projets).
• Vous pouvez jouer un rôle central de plaidoyer sur les problématiques liées à la finance climatique. Par exemple, vous pouvez plaider pour garantir que les programmes de levée de fonds du GCF et d’autres mécanismes financiers climatiques internationaux soient conçus pour inclure les droits des personnes vulnérables telles que les femmes, les filles et les enfants.